jeudi 27 septembre 2012
vendredi 21 septembre 2012
Fashion Mamma
Alors que je m’apprête à m'installer dans mon canapé devant les Feux de l'Amour (privilège de Desperate Housewife) avec un délicieux bol de soupe au potimarron bio-du jardin et un quartier de pizza d'hier soir (malheur, hier encore, Mamma n'a pas cuisiné!), j'ai une illumination: je n'ai pas encore arrangé ma nouvelle petite veste, parce que oui, c'est plus important que de manger et suivre les péripéties de Sharon, Ashley &co, oui j'y pense maintenant donc je dois agir, maintenant!
J'ai acheté il y a quelques jours, une maaaagnifique petite veste/gilet noir(e), genre la Little Black Jacket de Chanel vous voyez? et pas chère, jolie, pas doublée mais vraiment elle en jette. Bref, je l'enfile et un truc cloche, je ressemble à Lady Gaga, à un militaire ou à une danseuse du Moulin Rouge, il y a des épaulettes...horreur...Oui je suis née dans les années 80 et ma mère me coupait (elle-même) les cheveux à la Mireille Matthieu, je portais des pantalons en velours côtelé et des anoracks rouge luisant, j'avais des robes et des jupes en laine, du jacquard, ma mère portait déjà des bottes en cuir, avait une coiffure à la Sonia Rykiel et des épaulettes sous ses tee-shirt mais moi je refuse et ne commetrais pas cette erreur, je vais donc découdre ces épaulettes!
mercredi 19 septembre 2012
Sad mamma
Est-ce vraiment une bonne idée après avoir terminé "De sang froid" de regarder "Truman Capote" dans ton état? ça ce discute...
jeudi 13 septembre 2012
Polyvalent mamma
Préparer des petits pots bébé à l'avance (facile quand on n'a rien d'autre à faire), sains, pleins de légumes (bio), tout en faisant sauter les crêpes de l'autre main, c'est ça être une polyvalent mamma qui attend que sa petite famille revienne de l'école-la crêche. Après ça, s'avancer pour son souper, fait de légumes du jardin de Papou (épinards frais poêlés à l'huile d'olive), de blancs de poulet au citron et de pâtes grecques à l'huile d'olive, le tout écoutant Musique 3, pendant ce temps là, une machine de foncés tourne et une de blanc est prête...........crrrrrrrrrrr......STOP.....Bien que le début de cette charmante histoire soit véridique vrai de vrai, la seconde partie ne l'est pas: ma (deuxième) salle de bain-buanderie est en train de ressembler à l'Everest depuis la rentrée (ma soeur vous dira que c'est comme ça depuis 5 ans), avec un rangement qui m'est tout à fait propre: le linge urgent , trié par couleur dans des sachets , au sol; dans la douche, les vêtements de travail pour peinture, vernissage, ponçage, cassage en tout genre (parce que oui, dans la famille on aime bien faire des travaux), et dans les paniers à linge sale , les vêtements que je n'ai ni envie de laver, ni de repasser (ils ont également leur manne de linge propre, ils y restent tout au fond pendant des mois), je m'explique: en hiver, aucune envie de laver et repasser shorts et petites robes et en été , pas envie de faire sécher les pulls en laine à plat et de repasser les pantalons en velours, mais , l'année d'après malheur :
"OU est passé mon pull noir à col roulé en lainnnnne??????"
"LIOOOOO je ne trouve plus ma robe à longues manches, mais où l'as tu rangée? de toute façon c'est pareil, chaque fois que tu te mèles de ranger un truc je ne le retrouve JAMAIS, tu me fais ch..."
"dis Ju t'as pas vu mes shorts? "ou plutôt "Lio, crois tu VRAIMENT que le short que tu portes est à toi????"
"Emilie, c'est toi qui a piqué le gilet de ma fille pour la tienne parce que , depuis que tu es venue vivre ici, je ne le retrouve pas!" " Julie, si tu mettais un peu d'ordre dans ton linge, parce qu'il y en a PARTOUT, ptêt que tu t'y retrouverais non?, allez on va aller trier tout ça" (bonne résolution procrastinatoire n°4543)mardi 4 septembre 2012
Comment j ai quitte mon boulot d'enseignante dans le secondaire & comment je vous em.....
Ou l'art savant de récupérer deux billets très bien écrits à ma sauce...
http://www.frocknroll.be/apps/m/archive/2012/08/28/comment-j-expose-mes-enfants-comment-je-vous-emmerde.html
http://blog.lesoir.be/salledesprofs/2012/09/03/lettre-a-mes-eleves-pourquoi-jarrete-lenseignement/
Il était une fois, il a un peu plus de dix ans, une jeune fille timide, studieuse, curieuse, pleine de rêves et d'ambition, passionnée de lecture, d'art et de belles choses qui s'est retrouvée en 1ère année de Langues et Littératures romanes à l'Ulg.
Ce qu'elle pensait: qu'elle étudierait les grands auteurs, l'histoire de l'art, la poésie, la philosophie, qu'elle deviendrait professeur de français à temps plein dans une école peuplée d'élèves intéressés et avides de savoir, qu'elle aurait un joli bureau bien rangé, avec des tas de romans et manuels, un beau cartable en cuir, ...
Ce qu'elle ne savait pas (ou du moins qu'elle feignait de minimiser): qu'elle devrait ingurgiter des tas de cours de linguistique (générale, historique, synchronique, diachronique, romane, des tas de cours de grammaire plus indigestes les uns que les autres, des 10/20 à ses travaux écrits, des romans et essais illisibles à avaler (C.Simon, P.Handke et toute leur clique) des secondes sessions en-veux tu en-voilà, que l'agrégation nécessiterait une année supplémentaire, que cette même agrégation faite de cours avilissants de didactique serait l'une des plus pénibles de sa vie...
Ce qui se passa en réalité:5 années d'enseignement (après un charmant détour de 3 ans d'exploitation pure et simple dans le privé) dans des écoles ghettos, des écoles pourries, sans local pour les élèves, des chaises et des tables qui volent, des directions qui jugent, agressent et harcèlent, des collègues peu prêteurs, d'autres généreux, des amis précieux, des voyages incessants dans la province de Liège entre des établissements, une quinzaine de cours différents à donner, de nouveaux élèves et collègues chaque année, des chômeurs peu motivés, des vieilles agressives, ... un tour d'horizon de l'enseignement destiné à décourager les plus motivés, les plus passionnés, un flamme qui s'éteint, des doutes, des remises en question, des litres de larmes, des dimanche de stress, de la procrastination, quelques plaquettes de somnifères et d'antidépresseurs, quelques verres de vin, des rdv en urgence chez le psychiatre, des cris, des "je m'en fiche je reste dans mon lit" ou "je ne veux plus y alllleeeeeeeer"
Et les éternels :"mais tu as fait les romanes, tu devrais enseigner", "mais à quoi ça sert de faire 5 ans d'unif pour travailler dans un bureau?", "il faut passer par là au début, c'est pareil pour tout le monde", "mais avec ton diplôme tu devrais exiger de travailler dans de meilleures écoles", "mais enfin, avec le salaire et les congés c'est quand-même mieux quand on a des enfants", "Madame êtes-vous certaine d'être faite pour ce métier?", "mais oui vous pouvez donner cours d'italien!si vous pouviez nous dépanner 15 jours..."
STOP!
Il était une fois, il a un peu plus de dix ans, une jeune fille timide, studieuse, curieuse, pleine de rêves et d'ambition, passionnée de lecture, d'art et de belles choses qui s'est retrouvée en 1ère année de Langues et Littératures romanes à l'Ulg.
Ce qu'elle pensait: qu'elle étudierait les grands auteurs, l'histoire de l'art, la poésie, la philosophie, qu'elle deviendrait professeur de français à temps plein dans une école peuplée d'élèves intéressés et avides de savoir, qu'elle aurait un joli bureau bien rangé, avec des tas de romans et manuels, un beau cartable en cuir, ...
Ce qu'elle ne savait pas (ou du moins qu'elle feignait de minimiser): qu'elle devrait ingurgiter des tas de cours de linguistique (générale, historique, synchronique, diachronique, romane, des tas de cours de grammaire plus indigestes les uns que les autres, des 10/20 à ses travaux écrits, des romans et essais illisibles à avaler (C.Simon, P.Handke et toute leur clique) des secondes sessions en-veux tu en-voilà, que l'agrégation nécessiterait une année supplémentaire, que cette même agrégation faite de cours avilissants de didactique serait l'une des plus pénibles de sa vie...
Ce qui se passa en réalité:5 années d'enseignement (après un charmant détour de 3 ans d'exploitation pure et simple dans le privé) dans des écoles ghettos, des écoles pourries, sans local pour les élèves, des chaises et des tables qui volent, des directions qui jugent, agressent et harcèlent, des collègues peu prêteurs, d'autres généreux, des amis précieux, des voyages incessants dans la province de Liège entre des établissements, une quinzaine de cours différents à donner, de nouveaux élèves et collègues chaque année, des chômeurs peu motivés, des vieilles agressives, ... un tour d'horizon de l'enseignement destiné à décourager les plus motivés, les plus passionnés, un flamme qui s'éteint, des doutes, des remises en question, des litres de larmes, des dimanche de stress, de la procrastination, quelques plaquettes de somnifères et d'antidépresseurs, quelques verres de vin, des rdv en urgence chez le psychiatre, des cris, des "je m'en fiche je reste dans mon lit" ou "je ne veux plus y alllleeeeeeeer"
Et les éternels :"mais tu as fait les romanes, tu devrais enseigner", "mais à quoi ça sert de faire 5 ans d'unif pour travailler dans un bureau?", "il faut passer par là au début, c'est pareil pour tout le monde", "mais avec ton diplôme tu devrais exiger de travailler dans de meilleures écoles", "mais enfin, avec le salaire et les congés c'est quand-même mieux quand on a des enfants", "Madame êtes-vous certaine d'être faite pour ce métier?", "mais oui vous pouvez donner cours d'italien!si vous pouviez nous dépanner 15 jours..."
STOP!
Du temps a rattraper!
Et oui le temps passe, je suis plus la mère d'une enfant unique choyée, princesse /dora chasseuse de dinosaures et dompteuses de crocodiles mais aussi d'un adorable moutard sur pattes qui me poursuit des ses "Mammmmmaaaaaaan" (a crier très fort avec l'accent et à répéter 10x), cette adorable petite chose d'un an à peine qui me frappe quand je le surprend en train de monter les escaliers ou jette par terre sa tartine de pain (bio) au fromage blanc (bio) parce-que-ce-n'est-pas-une-tartine-de-choco (à l'huile de paaaalme malheur). Pour lui tous les animaux font "meuhhh" et les dinosaures "grrrrr". Et oui l'héritier (comme il a été surnommé par la branche paternelle) est avant tout un petit fifi à sa môman, qui braille à la crêche après deux mois de vacances sportives et culturelles (le Périgord et la Côte d'Opale où Mimi et consorts ont pu admirer les Centre Pompidou mobile s'il-vous-plaît). Et alors là, la culpabilité judéo-chrétienne de la mamma resurgit: "Comment? Votre fils est à la crêche alors que vous n'avez pas de travail en ce moment?Comment?Vous avez refusé une sixième année dans une école pourrie pour attardés mentaux et vous ne faites pas votre samedi le vendredi? Comment? Vous allez chercher des frites pour souper alors que vous n'avez que ça à faire, mitonner (càd cuisiner des petits plats maison et pas "mentir" ) de bons petits plats à votre progéniture?
Oui, j'avoue : Mimi a mangé (moultes fois) des assiettes blédina (bio) et des compotes materne cet été, oui, nous avons bu maintes bouteille de rhum entre 21 et 5h30 du matin (heure de réveil d 'un Mimi à la mer ou dans le Périgord noir), oui , j'ai voulu frotter la tête de mes enfants contre le crépi des murs (l'auteur de cette pensée atroce se reconnaîtra), oui, j'ai abusé de Nick Junior (28 sur le Voocorder pour ceux qui ne connaissent pas), oui, j'ai dit aux prunelles de mes yeux de "la fermer" (et pas que la porte), oui j'ai vomi au 14 août (mea culpa Dacia) mais j'ai vécu deux mois intenses d'amitié, d'apéros, de bbq,d'amour familial et sororal SANS AUCUN SCRUPULES et pour ma peine, je relirai 3 fois "comment élever bébé "de Marcel Rufo , je ferai de la purée de navets (bio) pour Mimi demain et je regarderai les Wonderpets avec Boubou ce soir!
en Septembre, fais les chambres...
Voilà, c'est la rentrée: nouvelles chaussures (pas encore en cuir), nouvelle jupe (plissée, prince de Galles), nouveau cartable (le Samsonite à Papillon rose et mauff que même que toute la ville elle va avoir le même, cadeau de la Moutouelle), nouveau pantalon, nouveau tee-shirt (des Ramones), cheveux fraîchement coupés par Raymond, vigne taillée dans le jardin, jardinières d'Automne, on remet le thermostat sur 18...et pas de boulot pour Maman depuis 5 ans, finies les lettres d'attributions horribles déclencheuses de crises d'hystérie, fini les numéro de Drama Queen, fini les boules au ventre et ...bonjour l'angoisse, le stress, l'envie-de-ne-faire-aucune-tâche ménagère, ...un choix c'est certain, pour le bien-être de tous les habitants du 41 rue Boileau, une attente parfois un peu longue de perspectives d'avenir meilleures...
Petit reglement d'economie domestique
Il faut
mettre de l'impermeabilisant sur les chaussures, il faut manger 5 fruits et légumes par jour, il ne faut pas mettre les enfants devant la
télé, il ne faut pas mettre un
haut ET un bas moulant, il faut nettoyer les gouttes dans l'evier et faire le ménage une fois par semaine, il ne faut pas dire aux enfants
qu'ils sont méchants, il ne faut pas boire
d'alcool tous les soirs, il ne faut pas utiliser de lingettes, il ne faut pas
fumer, il faut ECONOMISER, il ne faut pas prendre d'antidépresseurs toute sa vie, un travail n'est pas u. Lieu d'épanouissement personnel mais un gagne pain et il en FAUT
un, il faut acheter des chaussures en cuir aux enfants, il ne faut pas acheter
trop de vêtements, il ne faut pas sortir
sans maquillage, il ne faut pas se couper les cheveux trop courts quand on est
une femme mais il ne faut pas avoir de longs cheveux à 30 ans, il ne faut pas utiliser de cotons tiges, il ne
faut pas consommer d'huile de palme, il ne faut pas partir en vacances 4 fois
par an quand on n'a pas d'argent...autres suggestions bienvenues...
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