Quand à 4h du matin vous êtes éveillée par les pleurs plaintifs et les cris de votre progéniture, cris qui vous déchirent le cœur en deux, de sa charmante petite voix de 18 mois il vous appelle Mamaaaaaaaa, que vous descendez les escaliers au radar (en tachant cette fois de ne plus vous briser le coccyx) après avoir farfouillé partout sur votre table de chevet après vos "yeux" parce que même dans le noir une myope a besoin de ses lunettes et que, arrivée dans la chambre de votre enfant chéri, aka Le Fils, aka L'Héritier, aka Mimi, ce dernier les joues pleines de chaudes larmes tend les bras vers vous en hurlant Pappppaaaaaa, Vavaaaaaa, Chachaaaaa (pour son cousin Sacha), vous n'avez qu'une envie: laisser les personnes précitées le prendre en charge et aller finir votre nuit au chaud dans votre édredon en flanelle (pilou), vêtue de votre pyjama en flanelle (aussi), mais vous avez VOULU cet enfant (même que parfois quand vous êtes euphorique vous pensez à en faire un troisième, mais cette envie cyclique et hormonale passe vite), donc vous prenez dans vos bras cette petite chose, qui se débat et vous frappe en continuant d’appeler le reste de la famille et en vous niant, en refusant un calin... et vous le remontez péniblement dans le lit conjugal , en prenant garde qu'il ne remarque pas que vous allez devoir jouer avec votre téléphone à des jeux débiles durant deux heures pour retrouver le sommeil car il voudra l'application Fisher Price qui hurle et que , à 4h30 du matin en semaine, vous en avez déjà fait assez...